François Bayrou était à Poligny, dans le Jura, mardi 27 mars, où il a rappelé ses propositions en faveur des petites entreprises artisanales et a pris une fois de plus fait et cause pour la filière photovoltaïque.

C’est accompagné de son porte-parole Yann Wehrling, et de l’ancien parlementaire européen Bernard Lehideux, que François Bayrou s’est rendu dans le Grand-Est, mardi 27 mars. Arrivé à Dole en milieu de journée, sous un soleil radieux, le candidat à la présidence de la République s’est empressé de rejoindre en voiture la ville de Poligny, située à une trentaine de kilomètres de là. Accueillis par le conseiller général Christophe Grudler et le maire UMP de la commune, ils sont ensemble allés à la rencontre des artisans et commerçants locaux.
Je serai le président d’une stratégie de long terme pour le photovoltaïque

Le député des Pyrénées-Atlantiques a ensuite rejoint l’entreprise Salin Jura Énergie Solaire, exemple du dynamisme des TPE et PME françaises dans le domaine du photovoltaïque. Malgré un contexte très peu favorable à cette filière, qui a subi de plein fouet ces derniers mois les tergiversations du gouvernement sur le prix de l’électricité, cette société parvient à décrocher des marchés et à se développer progressivement. J’ai créé l’entreprise en 1967, je l’ai depuis transmise à mes fils. Elle compte désormais dix-huit salariés ! Nous avons débuté dans le domaine des chauffe-eau, puis avons répondu à la forte demande en matière de panneaux solaires. Nous sommes l’une des régions les plus ensoleillées de France, cela représente donc aujourd’hui l’essentiel de notre activité, a détaillé son fondateur.

Un déplacement qui intervient quelques heures à peine après l’annonce par la Direction générale de l’énergie et du climat du report sine die de la majoration tarifaire de l’électricité solaire fabriquée en France, pourtant promise mi-février par Nicolas Sarkozy, lors de sa visite de l’usine Photowatt. François Bayrou a déploré cette inconstance du Gouvernement, assurant les professionnels du secteur qu’il serait pour sa part le président d’une stratégie de filière concertée et de long terme.

Une position appuyée par Yann Wehrling, spécialiste des questions énergétiques et chargé des questions de développement durable au sein de l’équipe de campagne : Alors que le président tient un double langage, nous nous engageons à mettre un terme à l’instabilité juridique et réglementaire dont souffrent depuis trop longtemps les énergies renouvelables en France.